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Aveugle mais pas trop
Diffusion: Lundi 14 septembre 2009 à 20:40 sur TF1
Avant de s’afficher au cinéma dans «Rose et noir», le nouveau film de Gérard Jugnot, Bernard Le Coq se pose sur TF1 dans «Aveugle mais pas trop».
Acteur de cinéma,de télévision, Bernard Le Coq s’exprime partout et dans des genres différents. Pilier de la série de Joël Santoni Une famille formidable, il tourne en ce moment, à Auxerre, la huitième saison. Pour Télécâble Sat Hebdo (qu’il achète chaque semaine), il revient sur Aveugle mais pas trop, une comédie légère sur un thème difficile, un genre dont il est friand.
Qui est Vincent Bommel, votre personnage ?
Un séducteur, un égoïste. Suite à une intoxication alimentaire, il perd brusquement la vue. Amputé de ce sens, il s’améliore en tant qu’être humain. Il devient plus sensible, plus tourné vers les autres.
Qu’est-ce qui vous a convaincu d’accepter ce rôle ?
Le scénario écrit par Jean-Carol Larrivé que je connais bien car il est le scénariste d’Une famille formidable. Il tenait bien la route, n’était pas gnangnan. Le thème, autour de la cessité, même s’il est délicat, me semblait intéressant. C’était ça l’idée : d’arriver à faire une bonne comédie sur un thème grave et douloureux. Maintenant, ce film est avant tout une histoire, celle de la transformation d’un homme.
Avez-vous été coaché pour simuler la non-voyance ?
Oui. Les thérapeutes que vous voyez dans le film ainsi que les non-voyants ont joué leur propre rôle. Ils nous ont beaucoup aidés. Ils nous ont montré aussi qu’il avaient d’autres moyens d’appréhender l’existence, que leurs autres sens étaient plus développés. Un petit jeune homme, aveugle et acteur, Matthias, m’a subjugué. Il s’orientait d’une manière extraordinaire.
Quelle a été votre principale difficulté ?
Il fallait être crédible à l’image. Les non voyants ont tendance à être extrêmement mobiles dans leur regard. Il ne faut pas simuler cette grande mobilité car, à l’écran, le téléspectateur aurait l’impression que nous voyons. Nous avons triché en adoptant un regard plutôt fixe.
Connaissiez-vous Elsa Lunghini, votre partenaire dans le film ?
Je la connaissais un peu. J’ai été enchanté. Il fallait que son personnage soit secret tout en étant généreux, touchant… Elsa avait tous ces atouts.
Une comédie sur un thème grave, ce n’est pas une première pour vous («Le ciel sur la tête»)…
J’aime la comédie dramatique. C’est un mode d’expression que j’apprécie beaucoup. Je m’y sens à l’aise. J’aime incarner les gens normaux qui se retrouvent confrontés à des situations qui les bousculent, les transforment.
Des propositions depuis ?
Je suis en train de tourner les trois prochains épisodes de “notre” Famille formidable avec Joël Santoni. J’ai fait le film de Gérard Jugnot Rose et noir dans lequel je retrouve Stéphane Debac. Je joue son frère de lait. Et bientôt, j’entame, pour France 3, un téléfilm avec Alexandra Vandernoot.
Vous n’arrêtez pas… J’ai cette chance de pouvoir faire beaucoup de choses, variées surtout. J’adore jouer !
Interview d'Isabelle Inglebert
Télécâble Sat Hebdo
lundi 14 septembre 2009 - 09:11